Cette conférence, organisée par le Gérontopôle AURA et la Chaire Santé des Aînés de l’Université Jean Monnet vise à mettre en lumière les origines, les formes et les conséquences des discriminations liées à l’âge (l’âgisme) sur la santé globale des personnes. Des formes d’âgisme bienveillant sont particulièrement présentes dans les soins, ainsi il s’agira également de mettre en lumière l’âgisme véhiculé par les soignants et ses conséquences sur la santé. Les intervenants, chercheurs en sciences humaines et sociales, ouvriront les débats sur les manières de lutter contre l’âgisme.
En partenariat avec Aésio Santé et Atouts Prévention.
Après une crise sanitaire qui n’a pas manqué de relever les limites de l’hébergement pour séniors dans les médias, le couteau s’est à nouveau enfoncé dans la plaie avec la sortie du livre « Les Fossoyeurs » et les pratiques scandaleuses qu’il dénonce et attribue à certains groupes d’EHPAD.
Ce que la presse et les lanceurs d’alertes diront rarement, parce qu’ils n’en savent rien, c’est que l’équation à résoudre pour garantir un projet d’hébergement et de soins de qualité est très compliquée, que le nombre de facteurs qui entrent en jeu est considérable, que personne n’est à l’abri du faux pas... même avec les meilleures intentions. Dès lors, comment porter un projet d’établissement pour séniors en l’orientant résolument vers la qualité de vie tant pour celui qui y habite que celui qui y travaille ? Des EPHAD belges se sont lancés dans ce défi depuis quelques années, avec succès. Ces institutions se sont réinventées pour se transformer en véritables lieux de vie. Changement de structure, de culture, de pratiques… pour l’épanouissement des résidents, des familles et des équipes. Le propos entend dévoiler le parcours de ces établissements, non pas comme un énième success case soit disant atteignable en un claquement de doigts, mais comme une métamorphose faite d’étapes successives. Celles-ci les ont amenés à se confronter à leurs habitudes, à dépasser les cadres de références et à proposer des alternatives qui donnent envie.
Etre et rester un véritable lieu de vie représente plus que jamais un enjeu pour les EHPAD, dans le contexte de l’approche domiciliaire, de la réaffirmation de l’attente des personnes âgées de se sentir chez elles quel que soit le lieu où elles résident, d’être libres de leurs choix. L’architecture peut-elle contribuer à réaliser cette ambition, tout en la combinant avec les nécessités du soin et de la sécurité sanitaire ? Comment concevoir des établissements plateformes de services, ouverts sur l’extérieur, intégrant des tiers-lieux utiles au territoire ? Et bénéficier des crédits du plan de relance de l’investissement et du Ségur de la Santé.
« les robots ne peuvent pas remplacer les soignants: en sommes-nous si surs? qu’est ce qui qualifie l’humain versus la technologie face à la personne fragile? qui est performant, aujourd’hui, pour observer et diagnostiquer? Qui traite bien? la vocation existe t’elle encore? pourquoi abandonnons-nous les moments de vie (animations, etc) aux machines? Et si l’humain préparait lui-même sa propre disparition du champ du «prendre soin»...Et si la personne fragile avait intérêt à ce qu’il en soit ainsi ? »
La consultation et la participation des personnes âgées aux décisions qui les concernent est de plus en plus d’actualité. Si tout le monde s’accorde à penser que cet aspect de notre exercice professionnel est fondamental, force est de constater qu’il peut s’avérer difficile à mettre en œuvre dans un quotidien en tension. Pour autant, des expériences organisationnelles existent et favorisent le déploiement de formes de participation tout au long de l’année, au bénéficie des personnes âgées comme des professionnels.
Depuis la définition du modèle de l’EHPAD il y a plus de 20 ans, le métier de médecin coordonnateur est l’un des métiers qui a le plus évolué. De la coordination des soins à la prévention de l’avancée en âge autour d’une plateforme de services, en passant par l’évaluation gériatrique, la prescription en situation exceptionnelle, la gestion des risques, en particulier infectieux, les actions de prévention,… les missions du médecin coordonnateur ont souvent progressé en situation de crise : contention ? prescription ? prévention ? isolement infectieux ? vaccination… Lorsque des logiques contradictoires s’affrontent, le médecin coordonateur reste le garant d’une démarche de prise en soin éthique conforme à son engagement hippocratique, au risque parfois d’être perçu comme résistant, voire transgressif…
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